Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de l’électricité. La plupart du temps, un moteur thermique actionne un alternateur. Le groupe est mis en action manuellement, électriquement ou grâce à l’air comprimé selon sa puissance. La taille et le poids peut varier de quelques kilogrammes à plusieurs dizaines de tonnes. Les groupes électrogènes sont utilisés soit dans les zones que le réseau de distribution électrique ne dessert pas, soit pour pallier une éventuelle coupure d’alimentation électrique. Ils fonctionnent à partir de tous les carburants. Les plus fréquent sont l’essence, le gazole, le gaz naturel, le GPL, les biocarburants, et le fioul lourd pour les plus puissants.
Déjà très développée dans l’industrie et le tertiaire, la cogénération va progressivement se développer dans l’habitat individuel. Les installations sont encore peu nombreuses en France mais la filière existe bel et bien : on parle de micro-cogénération pour toute installation produisant moins de 50 kWe. Rappelons que la cogénération consiste à produire, de façon simultanée, de l’électricité et de la chaleur à partir d’un même combustible. Pour les particuliers, les systèmes de cogénération peuvent être appliqués aux installations utilisant le gaz naturel ou le bois énergie. Au lieu de brûler un combustible pour produire simplement de la chaleur, une partie de l’énergie est utilisée pour produire de l’électricité.
Mise au point pour l’industrie spatiale, la pile à combustible est expérimentée pour de nombreuses applications domestiques comme le chauffage, les véhicules de transport et les batteries des téléphones portables. Elle fonctionne selon le procédé inverse de l’électrolyse : production d’électricité et de chaleur à partir d’hydrogène et de l’oxygène de l’air, avec restitution d’eau. L’hydrogène est fourni par transformation de tout combustible possédant des atomes d’hydrogène (gaz naturel mais aussi méthanol, essence), ou directement à partir de sources liquides ou gazeuses. Souvent présenté comme le combustible du futur, l’hydrogène est reconnu en tant que vecteur d’énergie propre. Il est au cœur de nombreux contrats de développement financés par l’Union européenne et des industriels.
La fermentation des substances organiques dégage une forte proportion de méthane. Purifié et brûlé dans un groupe moteur, le biogaz permet de produire de l’électricité et de la chaleur. Les résidus organiques, le lisier de porc et de bovins peuvent ainsi être utilement employés. Des unités de méthanisation sont déjà installées dans plusieurs fermes françaises. En Allemagne, on en compte des milliers...