La voiture n’est plus ce qu’elle était : elle pollue aujourd’hui cent fois moins qu’il y a quarante ans, et d’énormes progrès ont été réalisés en termes de consommation et de rendement. Mais le surenchérissement des énergies fossiles et la perspective de stocks limités ont conduit les industriels et les constructeurs automobiles à rechercher d’autres sources d’énergie et des solutions de motorisation ou de carburation alternatives moins polluantes.
Les transports contribuent lourdement à la pollution de l’air et à l’aggravation de l’effet de serre responsable des changements climatiques. En France, ils sont la cause d’un tiers à la consommation totale d’énergie et des émissions de gaz carbonique. Pour ces raisons, les pouvoirs publics ont décidé un certain nombre de mesures comme l’étiquette énergie désormais obligatoire pour toute voiture neuve, ou la taxe additionnelle sur la carte grise pour ceux fortement émetteurs de CO2. L’instauration du bonus-malus permet d’orienter les achats vers les véhicules les moins polluants. Pour en savoir plus, consulter les guides "incitations financières véhicules" sur le site de l’Ademe.
Le moteur à essence et le moteur diesel sont des moteurs à combustion interne : l’énergie thermique dégagée par la combustion du carburant est transformée en énergie motrice mécanique. Les véhicules hybrides sont eux équipés d’un système de motorisation mixte thermique-électrique et de deux systèmes de stockage d’énergie : un réservoir de carburant et une batterie. Les économies de carburant en ville peuvent être supérieures à 30% par rapport à une voiture à essence.
Les véhicules bicarburation gaz naturel-essence sont équipés d’un moteur fonctionnant indifféremment avec l’un ou l’autre de ces deux carburants. Composé de méthane, le Gaz Naturel Véhicule (GNV) permet un excellent rendement du moteur, réduisant ainsi les émissions de CO2 de l’ordre de 20 % par rapport à l’essence, et les émissions polluantes de 30 à 75 %. En outre le démarrage du moteur est moins bruyant, ce qui est appréciable en circulation urbaine.
Produits à partir de matériaux organiques renouvelables et non-fossiles, les biocarburants actuels sont dits de première génération. Destiné aux moteurs diesel, le biodiesel est produit par estérification d’huile végétale, principalement le colza ou le tournesol. Pour les moteurs à essence, l’éthanol obtenu par fermentation alcoolique de matières premières agricoles (betteraves sucrières ou céréales) constitue l’unique solution. Les biocarburants dits de seconde génération sont eux obtenus à partir de biomasse, mais sans concurrence d’usage avec l’utilisation alimentaire (paille de céréales, miscanthus, bois et résidus forestiers et cultures dédiées).
Essence ou diésel ? Au moment de l’acquisition d’un véhicule neuf, sortez de cet éternel dilemme et intéressez-vous aux nouvelles offres qui ne feront que se développer dans les années qui viennent. Flexfuel, GPL, GNV, véhicules électriques et peut-être bientôt à pile à combustible... L’offre de solutions de carburation alternative existe bel et bien. Aucune n’est idéale, mais chacune a des avantages et inconvénients qui vous faut considérer à la mesure de l’usage que vous ferez de votre véhicule.
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