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Les moteurs hybrides et bicarburation


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Dernière mise à jour le 11 juillet 2009

Le mariage d’un moteur thermique à un moteur électrique et le couplage de deux sources d’énergie pour alimenter un moteur permettent de réaliser d’importantes économies de carburant.

Technologie

Les moteurs à essence et le moteur diesel sont à combustion interne : l’énergie thermique dégagée est transformée en énergie mécanique. Pour contrer leurs inconvénients (bruit, pollution), des véhicules hybrides ont été mis au point. Ils sont équipés d’un système de motorisation mixte – thermique et électrique - et de deux systèmes de stockage de l’énergie : un réservoir de carburant et une batterie. Les avantages : une optimisation de l’utilisation de l’énergie et une réduction simultanée des émissions de polluants et de la consommation.

Economies

En ville, les économies de carburant d’une voiture hybride sont en moyenne supérieures à 30% par rapport à une voiture à essence. Mais ce taux peut varier en fonction du niveau d’hybridation des voitures. Ainsi, pour un véhicule dit "full hybrid", la consommation de carburant peut être jusqu’à deux fois plus faible qu’une voiture classique.

Principe

Lorsque le véhicule est immobile, les deux moteurs sont à l’arrêt. Au démarrage, le moteur électrique assure la mise en mouvement de la voiture jusqu’à une vitesse de l’ordre de 30 km/h. Pour des vitesses plus élevées, le moteur thermique prend le relais. En cas de grande accélération, les deux moteurs sont en marche. En phase de décélération et de freinage, l’énergie cinétique est utilisée pour recharger les batteries. Consommant peu de carburant au démarrage et à faible vitesse, les véhicules hybrides sont adaptés à une conduite en milieu urbain. Sur autoroute par contre, elles consomment à peu près autant qu’un véhicule diesel de catégorie équivalente.

Marché

En France, 10 000 véhicules hybrides sont vendus chaque année, ce qui ne représente que 0,5 % d’un marché où la motorisation diesel se taille la part du lion : 74 % du parc automobile. Le surcoût dû à la présence deux systèmes de motorisation distincts et à l’obligation de changer plusieurs fois de batteries durant la vie du véhicule n’est pas étranger à ce faible engouement. Mais avec les futurs progrès technologiques attendus dans le domaine des piles à combustible ou des biocarburants, il est probable que, d’ici 20 ans, la technologie hybride sera bien plus présente et avantageuse.

Bicarburation

Cette appellation est généralement attribuée aux véhicules pouvant rouler grâce au GNV et à l’essence. Le moteur fonctionne indifféremment avec l’un ou l’autre. Une simple commande sur le tableau de bord permet de passer d’un carburant à l’autre, tout en roulant. Le basculement est automatique si le réservoir de gaz est vide. Le plus souvent, le constructeur conserve le réservoir essence et intègre - dans le châssis ou dans le coffre - un réservoir pour le gaz naturel. Ces voitures disposent donc d’une autonomie supérieure à celle d’un véhicule essence. On parle aussi de plus en plus de bicarburation pour d’autres sources d’énergies que le GNV... Le biogaz bien sûr (même molécule mais pas même provenance), mais aussi le bioéthanol ou l’hydrogène.

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