Le thermostat d’ambiance est le dispositif élémentaire permettant d’assurer une bonne gestion de l’installation de chauffage. Il mesure la température en un point de référence, la compare avec la température de consigne, puis agit en conséquence sur la chaudière ou la température de l’eau du circuit de distribution. Bien adapté à tout logement sur un seul niveau et équipé de radiateurs, il doit être installé à 1,50 m au dessus du niveau du sol, à l’abri des courants d’air et du soleil direct, éloigné de toute source de chaleur. Choisissez son emplacement avec soin : dans la salle de séjour ou le couloir donnant accès aux différentes pièces.
Les thermostats sont simples ou programmables. La programmation permet l’arrêt ou la mise en route du chauffage, en fonction des indications de confort et d’horaires d’occupation que vous lui indiquez. Les fonctions « hors gel », « vacances », une mise en route à distance ainsi qu’une programmation eau chaude sanitaire sont possibles sur certains modèles. Des versions sans fil (radio) sont également disponibles.
Une sonde extérieure mesure la température de l’air extérieur. La régulation de la température de l’eau de l’installation de chauffage se fait donc en fonction des variations météorologiques. Les forts écarts de températures n’ont alors pas d’incidence sur le confort à l’intérieur du logement : la mise en route de la chaudière se fait plus tôt qu’avec un thermostat d’ambiance. Recommandé en cas de présence d’un plancher chauffant, la sonde convient surtout aux maisons avec étage et aux logements de grande surface.
Si le thermostat d’ambiance permet de réguler la température pour l’ensemble du logement, le robinet thermostatique agit de même au niveau d’un radiateur. L’occupant d’une pièce peut ainsi moduler la température ambiante à la hausse ou à la baisse, et ce sans intervenir sur le confort des personnes situées dans d’autres pièces. Dans une pièce inutilisée et fermée, 16 °C à 17 °C sont suffisants.
Tout gestionnaire d’énergie cumule trois fonctions : régulation, programmation et délestage. La température est régulée automatiquement en fonction des informations que vous intégrez, et le disjoncteur coupe l’électricité au niveau des appareils non prioritaires quand la puissance appelée est supérieure à celle souscrite. Durant les heures creuses, le gestionnaire assure aussi le fonctionnement automatique de certains appareils comme le chauffe-eau électrique ou le radiateur à accumulation.
Les systèmes de commande à distance des appareils électriques (audio-vidéo, chauffage, éclairage, arrosage, portail, volets et porte de garage) intègrent toujours une partie "émetteur" et une autre "récepteur". La façon dont la communication est assurée entre les deux est très variable : radio, infrarouge, GSM, courant porteur...
La régulation et la programmation du chauffage permettent des économies d’énergie. C’est pourquoi, des aides financières sont octroyées pour ceux qui désirent s’équiper de ces systèmes. Le crédit d’impôt de 25 ou 40 % sur l’achat du matériel concerne les résidences principales de plus de deux ans. TVA à taux réduit sur l’achat et la pose de matériel pour les résidences principales ou secondaires achevées depuis plus de deux ans.
La gestion de l’énergie
Régulation et programmation sont deux fonctions indispensables à prévoir dans un logement pour optimiser le fonctionnement de toute installation de chauffage.
La domotique
Regroupés sous le terme de domotique, de nombreux services sont désormais accessibles à tous les occupants d’un même logement. Ils permettent de gérer les équipements à distance..