Une chaufferie automatique au bois comprend un silo de stockage constituant la réserve de combustible, un système d’extraction et de transfert de combustible vers la chaudière, et enfin la chaudière elle-même. Installée dans une maison neuve ou ancienne, celle-ci permet de fournir l’énergie nécessaire pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Elle peut être raccordée à tout réseau de radiateurs à eau ou circuit de planchers chauffants.
Installé au plus proche de la voirie, le silo de stockage doit permettre d’alimenter la chaufferie sans contraintes et de stocker le combustible dans de bonnes conditions. Pour le granulé de bois, il est possible d’utiliser des silos en toile mais, pour le bois déchiqueté qui est plus encombrant, l’installation sera plus complexe. L’idéal est de pouvoir stocker sa consommation annuelle et donc de ne faire qu’un remplissage par an.
Une chaudière automatique au bois, c’est un ensemble de composants incontournables. L’allumeur active le début de la combustion qui s’effectue dans le foyer. L’échangeur de chaleur permet le transfert de l’énergie des gaz de combustion vers l’eau du circuit de chauffage. Le régulateur permet d’adapter le régime à son besoin en énergie. Enfin, sous le foyer est situé le bac à cendres qui doit être vidé régulièrement, entre 15 jours et 2 mois selon la taille du bac.
Ici le combustible se présente sous forme de plaquettes forestières issues de la valorisation des déchets du bois (scierie, rémanents forestiers). Des pales l’amène jusqu’à une vis sans fin qui le transfère jusqu’à la chaudière. Le couple chaudière-silo est indissociable et peu distant. Chez certains constructeurs, possibilité de remplacer le bois déchiqueté par des granulés de bois.
La taille du silo de stockage est plus petite et son mode de remplissage plus aisé. De plus, il n’est pas nécessaire de l’installer aussi près de la chaudière. Par contre le coût du combustible est plus élevé et il n’est pas possible d’en utiliser un autre...
Certains constructeurs proposent des chaudières reliées à des réservoirs de combustibles présentant une autonomie de quelques jours. Avantage certain : le coût ! Inconvénients majeurs : pas d’allumage automatique et nécessité d’un entretien fréquent, en particulier pour décendrer et dépoussiérer l’échangeur.
Fioul et bois, bûches et granulés, sans oublier la biomasse, c’est à dire les chaudières permettant de brûler toutes sortes de végétaux... Souvent, les chaudières bois sont poly-combustibles. Avant toute décision d’acquisition, il convient donc de réfléchir en termes de budget, de l’aspect pratique de tel ou tel équipement, mais aussi en fonction du coût et de la disponibilité des combustibles à proximité de chez vous.
La chauffage centralisé
Les énergies renouvelables trouvent de plus en plus leur place dans les systèmes de chauffage centralisés jusqu’à présent très dépendants des énergies fossiles.
Le coin feu
Du fait de la hausse du coût des énergies fossiles, l’innovation technologique prend désormais toute sa place dans le monde ancestral des poêles et cheminées. A vous le plaisir renouvelé d’une bonne flambée.