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Les carburants alternatifs


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Dernière mise à jour le 11 juillet 2009

Essence ou gazole ? Pourquoi ne pas sortir de cet éternel dilemme en privilégiant d’autres carburants issus de sources d’énergie fossiles ou renouvelables ?

Rejets

L’essence rejette moins de particules et moins d’azote, le gazole moins de gaz carbonique et de monoxyde de carbone. Mais, malgré de réels progrès effectués ces dernières décennies, leurs rejets polluants sont toujours bien réels et quantifiables. Issus de sources d’énergies fossiles ou renouvelables, d’autres carburants plus propres sont désormais proposés pour la conduite de véhicules particuliers. Pour appuyer leur développement, les pouvoirs publics multiplient des programmes spécifiques ou des mesures fiscales adaptées.

GPL

Le Gaz de Pétrole Liquéfié est un mélange de butane et de propane. Moins taxé que l’essence, il est deux fois moins cher à la pompe. Mais les véhicules roulant au GPL consomment 30% de carburant en plus que les véhicules à essence. Par contre, ils ne produisent pas de particules ni d’oxyde d’azote. Pour le CO2 et les hydrocarbures imbrûlés, ils sont comparables au diesel. Les véhicules GPL sont bicarburation, c’est-à-dire qu’ils peuvent fonctionner en mode essence ou gaz. En France, il existe plus de 2 000 stations services équipées GPL. Leur liste est disponible sur le site du Comité Français du butane et du propane.

GNV

Tout comme le gaz naturel, le Gaz Naturel Véhicule est essentiellement composé de méthane. Le GNV alimente surtout des flottes captives de transports en commun et de véhicules utilitaires car les stations GNV sont encore trop rares. Pour résoudre ce problème d’approvisionnement, GDF Suez offre la possibilité d’installer des compresseurs individuels dans les pavillons reliés au réseau de gaz naturel. A noter : le GNV est exonéré de la TIPP (Taxe intérieure sur les produits pétroliers). De plus, la mise au point de techniques d’épuration adaptées au biogaz ouvrent au GNV des perspectives intéressantes : ce carburant est potentiellement renouvelable. Ce qui ne fait que renforcer d’autres atouts : pas de rejets de particules, des émissions d’oxyde d’azote réduites de 80 % par rapport au gazole, un indice d’octane de 130 contre 98 pour la meilleure essence.

VCM

Le moteur d’un Véhicule à Carburant Modulable est conçu pour être alimenté par un carburant composé d’essence et d’alcool d’origine végétale ou d’essence et de carburants oxygénés. Cette appellation française correspond à l’étranger aux appellations Flex-Fuel Vehicle (FFV) et Flexible-Fuelled Vehicle (FFV). Les VCM ont capables d’adapter leur fonctionnement pour tout mélange d’essence et d’éthanol pur dans des proportions comprises entre 0 % et 85 % en volume d’éthanol. Ce sont des véhicules à moteur essence équipé de dispositifs d’injections, de capteurs électroniques spécifiques. De plus, les matériaux utilisés doivent être compatibles avec l’éthanol. Ils ne peuvent donc pas résulter de simples adaptations à partir de véhicules déjà existants.

Superéthanol E85

Ce carburant contient 85% d’éthanol et 15 % d’essence. Une teneur minimale en essence est nécessaire pour garantir le fonctionnement à froid du véhicule. L’éthanol qui entre dans la composition de l’E85 est produit par la fermentation de betteraves à sucre ou de céréales. Ces véhicules présentent l’avantage de pouvoir choisir le carburant le plus propre et le moins cher lors du passage à la pompe. En cas de défaut de superéthanol, le véhicule peut rouler à l’essence. La technologie est disponible chez la plupart des constructeurs au Brésil et en Suède. A ce jour, seuls quelques modèles sont disponibles sur le marché français.

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